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Pulsars

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​​Éclats poétiques inédits

« THRU THE ETERTRINITY »

[13 mai 2012]

(THE TRUTH IS THREE AND NAMED AS « UNITY »)

- the 13th of may 2012 -

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Three times in a row I fell asleep

On the edge of the darkest tunnel

Three times in just three weeks

Thru a chemical coma they called “artificial”

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I lived in a two and a half world

Past, future and the clockwork void

Some says I was an old man losing his memory

They could'nt know that brain is the whole body

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When I woke up I was the Man After

Organs and spirit Interlaced, forever

I wrote a book with some rockets, skylines and stars

It was about a roll of dice and a hand of four aces

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The year before I fought the Fall

Throughout medical desincarnation

Walking to the Logos/Cosmos terminal

I called it the more-than-black Book of Conspiration

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They were three – they were the Presence

They were the Shield – Sword of the Holy Speech

Without a word they have enhanced

The entire world of invisibility

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They were here to doom the Doom

They had a voice without a sound

Then they spoke when I was in the gloom

Of the whiter shade of pale clinical bedroom-zone

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They did'nt scream like loudspeakers

They did'nt preach

They were the Big Three Truth Makers

That I might reach

« LA NUIT LUMIÈRE »

[27 février 2013]

Dans la Nuit Obscure

De Saint Jean de la Croix

Le Ciel était Lumière

Esprit, Vision et Voix

 

Passé, Présent, Futur

Nombres, Signes et Noms

La Parole forgeait l’Or

De toute la Création

 

Dans la Nuit des Éons

L’Astre du Christ-Roi

Révélait par Millions

L’infinité d’Étoiles

 

Régnant Puissance et Gloire

Tous les Anges en rayons

L’Éternité du Père

Convergeait vers le Mont

 

Annonçant pour le Corps

La Sainte Résurrection

Chaque homme renaît Seigneur

Nouvelle Créature

 

Dans la Nuit des Photons

Le Peuple des Prophètes

Savait l’Incarnation

Comme le prochain Zénith

 

Le Frère que l’on dit mort

Revit dans l’Absolu

Palpitant Sacré-Cœur

L’âme en armure mise à nu.

 

 

Maurice G. DANTEC

- écrivain franco-canadien -

Le 27 février de l’An de Grâce deux mil treize

 

Pour le Frère Pierre-Marie Delfieux

Fondateur des Fraternités Monastiques de Jérusalem

« 29 YEARS »

[29 avril 2013]

Vingt-neuf

Pas même trente

Tout est neuf

Et tout tremble

Tout est neuf

Comme un matin

De septembre

Et tout tremble

Comme en février, le neuf

Les nombres sont des signes

Que l’esprit laisse

À ceux qui devinent

La portée d’une promesse

Vingt-neuf

Pas même trente

Mille neuf

Cent et soixante

Qui font

Dix-sept

Soixante-dix-sept

Seventy seven

Tu as dix-sept

Ans et tu es

Ce que j’espère

Et accepte

Au milieu

Des décombres

Dont nous sommes

L’avenir,

Tu es le rayon

Qui vient éclairer

Ce qu’il y a de plus sombre

Dans cette tête rescapée

Qui grave le chrome

Qu’elle est la seule à lire

Quarante années et six

Beauté force intacte

Quarante pour lui plus sept

Électrique la mémoire

Affiche sur la zone d’impact

Mille neuf cent

Et soixante-dix-sept

Un vinyle d’Iggy Pop

Noire rotation métallique

Nous sommes the Idiot

Et je t’embrasse sur la bouche

Parce que nous n’avons pas

Tant de temps que ça.

Maintenant je suis dans ta lumière

Il va falloir un soleil entier

Pour m’aveugler une seconde

Maintenant I’m back on your side

Je te vois à travers toutes les villes

Comme dans le halo de tous les mondes

Vingt-neuf fois douze mois

Et c’est comme si nous n’avions pas le choix

Pas le choix d’être libre

Quarante-six années du ventre maternel

À l’Amérique boréale

Vingt-neuf ans de l’amour total

À l’amour infini

C’est drôle, en ce jour, je revis.

 

Mo – 29 avril, 00H24

« LE ZÉRO ABSOLU & L'INFINI »

[31 mai 2013]

Nous vivons désormais sans la moindre résistance

Aux courants et aux flux du monde

La glaciation terminale se veut délivrance

Mais l'entropie gagne à chaque seconde

Du terrain sur l'homme et la vie

 

À zéro degrés Kelvin l'amour n'a plus d'importance

Le sexe se pratique sans détour

Et des drogues nous mettent en transe

Les corps sont au travail et l'esprit est tranquille

Pour un peu on s'achèterait une conscience

 

Mais lorsque l’âme est froide le cœur est un cristal

Dans la neige de nos rêves succombe

Toute idée qui ne soit pas un monstre seul et pâle

Prêt à errer dans les décombres

Et à tuer pour le tout dernier livre

 

Sous les rayons stellaires les tours-bibliothèques

Se dressent à défoncer la lune

Savoirs de luxe en biotopes verticaux d'architectes

Sous les vélux l'hypertexte est en ruines

Comme la chitine d'un vieil insecte

 

Il n'y a plus rien dans le réfrigérateur

Le programme est nul à la télévision

Physique du capital-machine

Le monde est-il un simulateur ?

Pour le compte d'une marque de savon ?

 

Le cinéma est-il mort ? L'informatique est-elle un art ?

Nos questions sont fort importantes

Et nourrissent les magazines

Comme les chaînes de télévision

Sous le règne de la Lumière Noire

 

Aussi la vérité n'est pas une pierre tombale

Mais un principe toujours à inventer

Dresser un constat n’est qu’un travail d'huissier

Nos laboratoires sont des entreprises morales

Et le verbe une arme qui n'est pas sans danger

« LA MISS REMINGTON »

[20 juillet 2013]

Son blaze c'est La Miss Remington

Croyez-moi elle en fait pas des tonnes

Elle met en garde et subordonne

Tous les cons et toutes les connes

 

Son calibre c'est la bonne « ammiounichonne »

Du véloce, du lourd, du métal qui rayonne

Dans le genre alors les bouffonnes

Vous reprendrez bien un peu de Plutonium ?

 

Son blaze c'est La Miss Remington

Avec elle the trigger is always ON

Pas de quartier pour les déballonnes

Les donneuses et les non-personnes

 

Pour elle, superpétasses ou bobonnes

Ça vaut son appauvri Uranium

Son blaze c'est La Miss Remington

I Think You'd better move on

« LES RARISSIMES »

[22 août 2013]

Devenus ce qu’ils sont

Ils ne demandent rien à personne

À peine un sur six millions

Ils ne raisonnent pas ils résonnent

 

Statistique autistique

Des joueurs du plus haut niveau

Ultra-secrète neurophysique

Invisible cerveau

 

Face à l’homme cellulaire

Programme encodé dans la chair

Le corps-esprit est un éclair

Nuit noire surexposée pleine lumière

 

Pas de fantôme dans la machine

Que vienne le règne de la foudre

Alerte à la sérotonine

Synapses en bâtons de poudre

 

Leurs yeux plongés au fond de l’abîme

Droit dans le regard du monstre

En cause de parfaite connaissance

Certains les nomment Les Rarissimes

« CELUI QUI EST »

[26 août 2013]

Merci

Pour celle

À qui je n’ai pas su tout donner

Merci

Pour celle qui par l’Eau et le Feu

Est née

Merci pour les larmes

Une fois libéré

Merci pour les armes

Du ciel prodiguées

Lorsque le Néant s’achetait une âme

Pour fourguer de la lumière encagée

Merci

Pour celle nommée mon amour

Merci pour celle

Qui

Est cet amour pour toujours

Merci

Les avions en poudre dans l’azur

Merci

Pour les étoiles à travers les murs

Merci

Pour les éclairs qui cravachent les nuages

Merci

Le soleil secret dans les bunkers des orages

Merci

Pour L’Être que vous êtes

Merci

D’être

Celui qui est

« ABATTOIR NUMÉRO MILLE »

[5 septembre 2013]

Allongé Animal numéroté

Sur le lit d’hôpital scellé

Calculé métaboliques analyses

Le corps sûrement s’aseptise

 

Mécanique générale du Grand Garage

Blanc visage des résonances magnétiques

Des ondes scintillent aux graphies

Les rayons X pour seule image

 

La chair est une idée

Que la lame cautérise

En ouvrant son passage

Dans toutes les matières grises

 

La chair est découpée

Par le fil du scalpel

La lumière du laser

Et l’éclair de cobalt

 

Coma clinique à la chimie

Des longs sommeils anesthétiques

Au bout du tunnel la sortie

Le lourd soleil d’hélium liquide

 

​

Abattoir Numéro Mille

Au fond du couloir l’asile

De Jour et de Nuit

Abattoir Numéro Mille

Le soir tombe sur l’esprit

L’aube noire pointe sur la ville

Abattoir Numéro Mille

Abattoir Numéro Mille

Le monde comme diagnostic et chirurgie

to be continued...

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