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Les Résidents (2014)

Sharon: jeune Américaine en proie à la schizophrénie - depuis qu'elle a été victime d'un viol collectif - qui laisse de nombreux cadavres au bord de la route. Novak: immigré serbe coupable d'une tuerie de masse dans son lycée canadien. Venus: séquestrée par son père pendant quinze ans, années au cours desquelles elle a subi les pires sévices sexuels. Les destinées de ces trois-là convergent vers Trinity-Station, un centre secret d'expérimentation où se jouera l'avenir technologique de l'espèce humaine...

 

Vingt ans après La Sirène rouge et Les Racines du mal, Maurice G. Dantec revient au roman noir avec une oeuvre totale. Intimiste et puissant, Les Résidents ausculte, d'une plume chirurgicale, les travers les plus terrifiants de notre société contemporaine.

Métacortex. Liber Mundi II (2010)

Crimes pédophiles, assassinats de flics et de magistrats, conflits politico-religieux, conspirations croisées... Le lieutenant Paul Verlande, de la Sûreté du Québec, est confronté à une série d'attentats dont le diagramme secret cache le pire crime de droit commun jamais commis, sur fond de guerres civiles, de chaos climatique, d'exodes massifs et de piraterie maritime généralisée. Il marche vers les ruines du monde, cautérisées par l'âge atomique, fixées au sol par les hautes températures qui vont plastifier la terre. Désormais, ce n'est plus qu'une question de jours.

 

Métacortex plonge ses racines dans la guerre totale engagée en 1945 et surplombe l'Histoire en reliant un père, ancien Waffen SS, et son fils par-delà la vie et la mort. À travers ce roman-monde, Maurice G. Dantec explore les pouvoirs secrets du cerveau humain et signe une oeuvre d'une impitoyable puissance d'arrêt.

Comme le fantôme d'un jazzman dans la station Mir en déroute (2009)

« On n'avait pas des masses d'alternatives, Karen et moi, quand on a décidé de voler l'État qui essayait de nous voler nos vies. »

Le long d'une autoroute qui file vers le sud, au son d'un saxophone kamikaze, la cavale hallucinée d'un couple atteint par un étrange neurovirus qui connecte leur cerveau à la station Mir et à son Ange Gardien, le jazzman Albert Ayler. Un voyage au-delà de la réalité et de l'infini, entre états altérés de la conscience et phases de réadaptation.

 

Un Dantec à tombeau ouvert, dans la veine de Babylon Babies ou de La Sirène rouge.

Artefact. Machines à écrire 1.0 (2007)

Deux tours américaines fracassées par le ciel. Une mystérieuse valise violette dans les mains d'un homme libre. Un tueur impitoyable prétendant être le frère du Diable diffuse en direct ses propres crimes sous les yeux du monde entier...

Trois fictions encore plus vraies que la vérité, trois fictions qui n'en font qu'une seule, où vous descendrez vous-même les escaliers de la Tour Nord du World Trade Center dans les hurlements des aciers vaporisés. Une Trinité où vous ouvrirez vous-même la valise violette à la recherche de votre futur. Une dualité où vous laisserez vous-même le Diable pénétrer douloureusement votre corps.

Vous n'avez pas fini d'en apprendre sur vous-même.

Le Théâtre des opérations 2002-2006. American Black Box (2007)

Les livres de Maurice G. Dantec sont des machines de guerre au service de la vérité. Ce troisième et dernier tome de sa trilogie culte Théâtre des opérations en témoigne plus que jamais.

Vision noire, baroque et foudroyante de l'Histoire, American Black Box règle les comptes d'une société qui sombre dans les ténèbres, comme à la veille d'une apocalypse, sous la dictature des extrémismes, l'hégémonie du politiquement correct, le règne des marchands du temple.

De son exil transatlantique, Maurice G. Dantec, écrivain majeur de ce siècle mort-né, nous envoie son journal, véritable livre-cyclone, et nous lance un terrible: bienvenue dans le monde réel.

Grande Jonction (2006)

« Link de Nova ne se contentait pas de redonner vie aux machines.

Les machines, en retour, veillaient sur sa vie.

Il était seul.

Seul comme un homme face à une armée de bulldozers sauvages. »

 

Un western aux portes de l'infini. Après Les Racines du malBabylon BabiesVilla Vortex et Cosmos Incorporated, Maurice G. Dantec poursuit son exploration du monde du futur, au coeur d'une oeuvre toujours plus envoûtante, hors du commun.

Cosmos Incorporated (2005)

« Il fait partie d'un secret plus terrible encore que lui-même. Il fait partie d'un inframonde qui n'apparaît que par la trace laissée par la mort derrière elle.

Il sait maintenant pourquoi il est venu.

Ici, dans cette ville en particulier.

Le bloc mémoriel se rassemble doucement dans son esprit. Des souvenirs, encore très parcellaires, se reforment, accompagnés de sensations, de connaissances élémentaires et de quelques graphiques.

Mais cela lui suffit pour savoir l'essentiel: s'il est venu ici, c'est pour tuer un homme. »

 

Cosmos Incorporated marque un tournant dans l'oeuvre de Maurice G. Dantec, qui va encore plus loin dans l'exploration du monde post-humain inauguré par notre XXIe siècle. Aux frontières du thriller technologique, du roman d'anticipation et de l'expérience mystique, cette mise en abîme d'une puissance stupéfiante impose l'auteur des Racines du mal comme l'un des plus grands écrivains d'aujourd'hui.

Dieu porte-t-il des lunettes noires? Et autres nouvelles (2003)

Frank Borland est décidément perplexe. Devant lui, sur la petite table de verre, le gros Ruger chargé et la paire de lunettes noires sont les seules traces tangibles laissées par le mystérieux Voyageur TransQuantique.

« Dans moins de temps qu'il n'en fallait pour finir cette cigarette, il empoignerait l'arme et placerait la paire de lunettes sur ses yeux. Il ferait presque aussitôt un bond dans l'espace-temps, cent deux années en arrière, jusqu'en 1890, à la frontière austro-allemande, à Brunau-sur-Inn pour être exact. Oui, bon sang, ce soir, dans une poignée de minutes, il se pencherait au-dessus du berceau [...]. Oui, là, maintenant, dans quelques respirations, il tuerait Adolf Hitler. »

 

Ces trois nouvelles nous transportent dans un futur néo-urbain de drogues synthétiques et de technologies inquiétantes, avec une extraordinaire maîtrise du suspense. En fin de volume, un entretien inédit éclaire les sources d'inspiration et les thèmes de prédilection d'un écrivain pour qui « en littérature, comme dans la vie, tout, toujours, reste à faire. »

Villa Vortex. Liber Mundi I (2003)

« Le 11 septembre 2001, vers 8 heures et 50 minutes eastern times, le cataclysme eut lieu, sur la côte orientale des États-Unis. Quatre sites. Quatre cavaliers de feu, venus du ciel. Tous les signes étaient présents, mais personne ne voudrait les voir avant longtemps.

Ce fut le Dernier-Jour-du-Monde-tel-que-nous-l'avions-connu. »

Périphériques. Essais et nouvelles (2003)

Les livres signés Maurice G. Dantec étant tous de « forts volumes », certains se demandaient ce qu'il donnerait sur de plus courtes distances. Périphériques est à cet égard la meilleure réponse qui soit. Composé de quatorze textes, jusque-là éparpillés dans la presse - Le MondeLes Temps modernesLa Magazine littéraire... - dans des collectifs ou sur le Net, ce recueil fait cohabiter nouvelles et essais, montrant du même coup que non seulement Dantec est aussi à l'aise sur le court que sur le long, mais que, contraint à une certaine concision, il parvient à davantage encore de précision dans son propos, à une écriture quasi chirurgicale et une densité optimale.

Articles engagés - sur les attentats du 11 septembre 2001, sur la politique, l'art et la littérature -, nouvelles cauchemars - réponse aux Cyberpunks américains -, ces textes font de leur auteur, Grand prix de l'Imaginaire pour son second roman, un écrivain visionnaire et un esprit farouchement indépendant (d'où son rapport terroriste avec la machine à décerveler qu'est la télévision)... qui n'hésite pas à se raconter longuement ici, dans un entretien où on le retrouve tout entier, toujours désireux d'« atteindre la vérité en pleine tête, avec un fusil à lunette ».

 

Ouvrage réuni et proposé par Richard Comballot.

Le Théâtre des opérations. Journal métaphysique et polémique 2000-2001.

Laboratoire de catastrophe générale  (2001)

« Le post-humain de ce début de XXIe siècle est donc un simple animal doué de raison. Il est le sursinge capable très bientôt d'interconnecter les cellules de son cerveau avec des machines logiques à hautes performances. Bref un chimpanzé jouant avec une machine à écrire. Autant dire que ses probabilités de produire ne serait-ce qu'une ligne de Shakespeare, ou de Baudelaire, résistent à tous les ordres de grandeur.

Car avant de produire le post-humain, encore faudrait-il savoir former un homme. »

Le Théâtre des opérations. Journal métaphysique et polémique 1999-2000 (2000)

« Imperceptiblement, ce qui ne fut qu'une poignée de notes éparses rassemblées à la va-vite dans un fichier de mon ordinateur devint un "bazar du XXe siècle" dont l'origine fonctionnelle venait d'un besoin à peine conscient de mettre un peu d'ordre dans le chaos naissant de mes ouvrages, d'élaborer secrètement un travail de taupe dont la parution serait remise à un plus tard indéfini au cours du prochain siècle, et ainsi de m'engager dans la voie d'une discipline quotidienne, plus toxique encore que les toxiques dont je m'empoisonne la cervelle, discipline rigoureuse dont ne m'apparait que plus tard, bien plus tard, à l'heure où j'écris ces lignes, à quel point elle m'est devenue nécessaire, à quel point elle menace mes propres faiblesses, exige de moi une éthique à mesure des horizons esthétiques que j'essaie péniblement de dégager : une éthique de la lame, donc, la recherche d'une cohérence entre l'arme et l'organe, comme la fulgurance d'un sabre mise au service d'un désordre baroque, c'est-à-dire de ce méta-ordre qui surgit de la saturation et de la prolifération. »

Babylon Babies (1999)

Un mafieux sibérien collectionneur de missiles. Un officier du GRU corrompu et lecteur de Sun Tzu. Une jeune schizophrène semi-amnésique et trimballant une arme biologique révolutionnaire. Des scientifiques assumant leur rôle d'apprentis sorciers et prêts à transgresser la Loi. Une poignée de soldats perdus à l'autre bout du monde et se battant pour des causes sans espoir. Des sectes post-millénaristes à l'assaut des Citadelles du savoir. Des gangs de bikers se livrant à une guerre sans merci à coups de lance-roquettes. De jeunes technopunks préparant l'Apocalypse. Un écrivain de science-fiction à moitié dingo prétendant recevoir des messages du futur. N'ayez pas peur. Oui, il y a tout cela dans Babylon Babies. Non, il n'y a pas d'autre issue.

Les Racines du mal (1995)

Andreas Schaltzmann est un tueur, un paranoïaque qui croit au complot généralisé et qui s'est rasé la tête pour "surveiller les os de son crâne qui changeaient de forme". Un schizophrène sujet aux pires hallucinations. Un fou dangereux enfermé dans son monde. Une énigme.

Trois scientifiques spécialisés dans le comportement des tueurs en série réalisent qu'il ne peut, à lui seul, avoir commis la totalité des meurtres qui lui sont imputés. Une autre chasse à l'homme

La Sirène rouge (1993)

Elle a douze ans, une mère meurtrière et une armée de mercenaires sur les talons.

Il a trente ans, l'habitude de tuer et et pas grand-chose à perdre.

Ensemble, ils vont traverser l'Europe, d'Amsterdam à Porto. Le genre de voyage où les cadavres servent de bornes kilométriques.

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